Carnet de voyage-Vers le Nord

Le soleil implacable entamait sa descente vers l'horizon, tandis que sa lumière brûlante déclinait peu à peu. La nuit étendait ainsi son voile sur cette contrée désertique, où le sable régnait en maitre. La nature elle-même semblait hostile à toute tentative visant à l'apprivoiser: bien plus que les habitants du lieu, morts ou vivants, la terre semblait annoncer aux voyageurs  : ''Vous voulez entrer? Soit  à vos risques et périls ! Vous n'êtes rien pour moi, et bientôt, vous serez poussières''.
Mais les terres du Nord étaient loin d'être inoccupées: certains venaient  y chercher les traces de civilisations disparues, d'autres n'aspiraient qu'à la solitude, tandis que les plus sages n'aspiraient qu'à la paix.
Néanmoins, aucun d'entre eux n'étaient allez aussi loin vers les terres désolées. Seul Arkarion aurait pu apercevoir la mince silhouette qui avançait péniblement dans le sable, au milieu de l'immensité du désert.
D'un geste devenu machinal, l'homme vêtu de vert secoua la capuche de son vêtement, afin d'en faire tomber le sable qui s'y était accumulé. Puis, son regard se tourna vers l'horizon, et il lâcha un profond soupir en constatant l'approche du crépuscule. Avisant une dune proche suffisamment haute pour masquer la lueur de son feu de camp, il parcourut les quelques mètres qui l'en séparait avant de commencer à dresser un campement sommaire.
Se délestant avec un plaisir évident du sac qui lui déchirait les épaules, il conserva néanmoins son arc, bien trop conscient que le moindre geste d’inattention dans ce lieu, lui coûterait la vie.
Sombrant dans un demi-sommeil, aussi bien pour économiser ses forces que pour se ressourcer, l'archer se remémora les différentes étapes du voyage qui l'avait conduit à quitter sa forêt verdoyante pour se retrouver dans ce lieu oublié de tous.

Après une semaine d'inactivité complète, il avait été forcé de l'admettre: aucune menace sérieuse ne s'était produite durant ce laps de temps, et ce malgré son désir de purger les abords de la ville de tout danger potentiel.

Sa soif d'aventure et de voyage avait fini par reprendre le dessus, et une fois encore, il était parti sur les routes, son arc à la main, cheminant vers le Nord, où il avait entendu parler d'une cité insulaire, réputée aussi belle qu'immense.

Quittant les immenses forêts du Sud, son voyage l'avait conduit loin, vers le Nord-Ouest, après la traversée d'une chaine de montagnes enneigées où il avait failli mourir sous le blizzard.
En arrivant aux abords de la mer, il avait fait halte dans un petit village côtier avant de louer une embarcation pour rejoindre cette ville, le Grand Roc.

Néanmoins, après deux jours de traversée, une tempête meurtrière s'était abattu sur lui, et la mer aux eaux calmes s'était transformée en un monstre avide, prêt à l'engloutir. Pendant plusieurs jours, les eaux déchainées, couplée à un vent violent et à une pluie torrentielle avait malmené la fragile embarcation. Lorsque la fureur du ciel se fut enfin calmé, il s'était retrouvé au beau milieu d'une mer d'huile, sans aucune idée de sa position exacte. Au loin, au Nord de sa position, il avait cru discerner une terre, et avait poussé son corps dans ses derniers retranchements, pour mener le bateau jusqu'à ce qu'il pensait être les côtes du grand Roc.
C'est en découvrant cette terre de sable et de feu, qu'il avait compris son erreur: la tempête l'avait rejeté sur le rivage des terres du Nord, que la plupart des cartes décrivaient comme un enfer inhospitalier.
Pourtant, quelle plus belle aventure que de découvrir plus en avant ces lieux quasiment mythiques? L'archer s'était donc enfoncé plus avant dans le désert, parfaitement conscient qu'il pouvait s'agir de son dernier voyage.
Et c'est là qu'il l'avait découverte...Une véritable cité antique, perdue dans les sables. le temps n’avait pas épargné la cité, ensevelie sous des tonnes de sable. Néanmoins, on pouvait encore deviner sa majesté sous cette coquille, rien que par la hauteur de ses murailles, et la taille des habitations que l'on pouvait encore deviner sous le sable.
A l'aide d'un charbon de bois, il avait réussi à tirer quelques croquis sur un morceau de cuir, preuves que ce qu'il avait découvert n'était pas le fruit de son imagination.
A présent, il devait rejoindre la civilisation, afin de partager cette découverte, ainsi que le projet qui embrasait à présent son âme: dégager la cité des Sables, et peut-être parvenir à lui rendre sa splendeur originelle.


Un craquement soudain...Un bruit qui n'avait rien de naturel...L'archer ouvrit instantanément les yeux, avant de raffermir sa prise sur son arc. Quelque soit la créature qui venait de le sortir de sa rêverie, ce soleil couchant serait le dernier qu'elle pourrait observer...

Et, ça donne envie de savoir la suite ! Je m'attendais à un petit combat pour la peine, flûte !  

Sinon, si ma quête personnelle doit me porter vers les terres du nord je serais ravi de découvrir cette mystérieuse cité.

Woaw! Ça met l'eau à la bouche!
Et encore un projet titanesque qui promet d'être grandiose!
Vive les constructions rp qui enrichissent notre univers! J'ai hâte de voir ça et d'en découvrir plus!

Vous avez le soutien de Wallace et de ses bûches, en tout cas, noble chasseur.

Même si pour le moment je me suis contenté de dégager quelques murs, et de délimiter les anciennes fondations, tout en comblant les espaces vides, j'attire l'attention de l'Administration du Grand Roc, sur le fait que le formulaire A42-56-B18, m'autorisant à exploiter cette terre de manière intensive semble s'être perdu en chemin...Je demande donc une petite réouverture du dossier.

A42-... Ho j'ai perdu.
Essaie donc de les contacter en privé, peut-être répondront-ils... ! Tiens ferme! Nous te soutenons!

Merci Nuege, j'aurais pas vu sans toi ... X)

Administration du Grand Roc à votre service !

Que comptes-tu faire, quelle terre comptes-tu exploiter ? ^^ Je n'ai malheureusement pas archive de ton formulaire !
Pour information, le désert au Nord n'appartient pas au Grand Roc.
Si l'objet de la demande est le temple au Nord, près du village, ce n'est pas au Grand Roc de te donner une autorisation.

Comme je l'ai précisé plus haut dans ma demande, j'ai découvert un complexe de ruines semble-t-il assez ancienne pris dans un linceul de sable et s'étendant sur une surface assez importante, au Nord du Désert. La taille de cette dernière , et mon projet de dégager la cité ainsi que de la remettre en état, m'a conduit par sécurité à rechercher l'aval du Grand Roc ou de toute autre cité civilisée (malgré mon amour pour la solitude), afin que nul ne puisse me contester le droit de poursuivre mon projet.
Le territoire visé se situe au Nord-Ouest du Grand Roc au coeur du désert, et je me tiens à disposition de toute personne désireuse d'en faire l'évaluation.

Je n'ai aucune objection à émettre sur ce projet, le Grand Roc est isolé de toutes zones habitables par une grande étendue d'eau et ne se préoccupe pas des intérêts frontaliers.
Le déchirement du monde a ébranlé nos terres et nombre des nôtres ne s'en sont pas remis. Nous restons donc derrière nos frontières et ce qui a lieu au-delà ne requiert pas notre aval.
Prospérité et succès dans ton entreprise.

Merci Sir Elvandar. Même si vous pensez que votre permission ne m'était pas nécessaire, ma proximité avec votre cité m'obligeait à vous poser cette question. Il aurait été fort dommageable qu'une cité naisse à vos frontières, en entamant des relations houleuses dès ses débuts.
Puisse Arkarion vous soutenir

(Sérieusement, je ne suis vraiment pas fait pour le langage diplomatique, j'ai l'impression de cracher des arc-en-ciels et des papillons.

(enfin quelqu'un qui me comprend \o/)

Splendide ! (The Mask)

Ta remarque Sohen est magique.
Simplement, merci. Je me suis tapé une de ces barre!