| | [CONCOURS] Ma vie ? Je l'étale. | |
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+5Imaginihs Zenef Sir_Hadrian Vaan Elvandar 9 participants | |
Auteur | Message |
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Elvandar Gardien et Maitre du RP
Messages : 1268 Date d'inscription : 21/05/2012 Niveau d'avertissements :
| Sujet: [CONCOURS] Ma vie ? Je l'étale. Jeu 27 Déc - 14:16 | |
| Bien le bonsoir jeunes plumes !
Je viens ici vous proposer un nouveau concours ! Celui-ci est peu banal puisque il sera le premier concours de background proposant des récompenses In Game ! Voici ce que avez à faire : 1- Rédigez un background mettant en scène un ou plusieurs personnages. Ils peuvent être les personnages de joueurs (veillez à demander leur accord avant) aussi bien que des entités fictives telles que des villageois d'une ville (comme Nilin) ou un héros mythique (comme les quatre fondateurs de Fhülgorath). Vous pouvez bien entendu mêler les deux. 2- Le mettre en page. Il est toujours agréable de lire quelque chose rédigé joliment. Soyez imaginatifs. La mise en page peut être faite sur le forum ou envoyée dessus sous la forme d'une image. 3- Postez la sur ce post sous cette forme : - Code:
-
[u]Nom du compte Minecraft :[/u] [color=green]Exemple.[/color] [u]Nom utilisé en jeu :[/u] [color=green]Patate.[/color]
[u]Ma participation :[/u]
[color=green]je cé ps & krir.[/color] Les Récompenses :Premier prix :
- Un titre sur le forum jusqu'au prochain concours.
- Dix mille pièces.
- La promesse que son histoire sera disponible à l'Université sous forme de livre édité, joliment présenté.
- Une pioche enchantée.
Deuxième prix :
- Un nécessaire à écrire.
- La promesse que son histoire sera disponible à l'Université sous forme de livre édité, joliment présenté.
- Cinq mille pièces.
Troisième prix :
- Deux mille cinq cents pièces.
- La promesse que son histoire sera disponible à l'Université sous forme de livre édité, joliment présenté.
A vos plumes !
Les Participations :- Spoiler:
Nom du compte Minecraft : ImaginihsNom utilisé en jeu : ImaginihsMa participation :Ceci est le début d'une histoire que je prépare depuis déjà quelques temps. Cela correspond au "Chapitre 1", en quelques sortes. Le soleil commençait tout juste à amorcer sa lente montée dans le ciel lorsque le jeune fermier s'éveilla. Ses cheveux bruns étaient ébouriffés et ses yeux d'un noir profond scrutaient le mur en face de lui. L'air était frai et une douce odeur de fleur embaumais la pièce pauvrement meublée dans laquelle il dormait. C'était une petite salle aménagée sous les combles, s'apparentant plus à un débarras qu'à un grenier. Le mobilier était essentiellement composé d'un matelas grossièrement tissé dans un vieux drap et rembourré de paille, d'un petit bureau en chêne commençant à pourrir et d'un tabouret formé d'une buche large dont l'écorce avait été polie par le temps. Un hublot perçait le mur du côté ouest de la pièce. Le jeune homme s'étira puis jeta un œil dehors. Les champs, parfaitement ordonnés, ruisselaient des perles luisantes de la rosée matinale, tandis que les bêtes s'éveillaient mollement dans leurs enclos après cette douce nuit de printemps. Le jeune homme se frotta doucement les yeux, puis ouvrit la trappe aménagée dans un coin de la pièce. Il descendit au premier étage puis, après un rapide passage devant la chambre de sa sœur pour la réveiller, emprunta l'escalier afin de se rendre dans l'unique pièce du rez de chaussée. Lorsque sa sœur arriva à son tour, il lui lançât un large sourire et déclara : "Bonjour sœurette ! Quelle belle journée n'est ce pas ? - Quel entrain, répondit-elle en souriant doucement, C'est ton arrivée dans l'âge adulte qui te rend si joyeux ?" Ce jour était en effet le jour de l'anniversaire du garçon. Il était physiquement correct, mesurant 1,75m et possédant les épaules larges et les muscles développés des jeunes paysans, et atteignait alors l'âge de 17, âge de la maturité à l'époque. Sa sœur, de deux ans son ainée, avait préparé depuis plusieurs mois un cadeau spécialement pour cette occasion. Après le déjeuner, elle l'emmena dans la grange. Habituellement emplie uniquement de paille, il y avait ce jour là en son centre une lourde caisse. "Vas y frérot, ouvre, dit Méyana (c'était le nom de la jeune femme). C'est ton cadeau." Son frère se jeta sur la caisse, dont le couvercle ne tarda pas à céder. A l’intérieur se trouvait une pile de vieux livres et carnets, ainsi qu'un linge plié. "Qu'est-ce que c'est ? demanda le fermier en feuilletant le premier livre. - Ce sont les récits de voyages de tous ceux de notre famille qui ont exploré le monde. Il y a là un trésor historique, des croquis et descriptions de régions lointaines et de créatures étranges. Des récits merveilleux et effrayants couvrent ces pages pleines de souvenir." La jeune paysanne savait que son frère se passionnait depuis des années pour l'histoire et l'aventure. Il faisait preuve d'un respect et d'une admiration sans égale pour chaque explorateur. Cette passion lui venait de son père, un étrange personnage venu de loin qui avait fini par s'établir ici même, dans cette ferme après sa rencontre avec celle qui devint sa femme. Il avait un jour dit à son fils qu'il l’emmènerait en expédition avec lui lorsqu'il serait devenu un homme. Malheureusement, il avait fini par périr au cour d'une exploration, succombant aux terribles pièges d'un ancien temple censé contenir un trésor. Sa femme l'avait suivit quelques années plus tard, fatiguée et malade de son travail aux champs. Les deux enfants, alors âgés de 15 et 17 ans, reprirent la ferme en main. Devant son nouveau bien, le garçon resta sans voix et regarda sa sœur de deux grand yeux émus et emplis de reconnaissance. Puis il saisit le linge, qui lui parut étonnamment lourd. "Cela, lui dit Méyana, c'est ce que papa et maman voulaient t'offrir depuis des années pour ta majorité." Écartant les plis du drap, le jeune homme découvrit une épée de grande qualité. La poignée était de bois d'ébène poli, entouré de bandes de cuir. En guise de pommeau, un saphir était serti dans un cercle d'or. La garde, finement ciselée, était en acier et parcourue de fils d'or, de sorte qu'ils représentent un long dragon luisant. Enfin, la lame noire de l'épée brillait d'un éclat que le garçon n'avait jamais vu. Lorsqu'il demanda à sa sœur de quelle matière il s'agissait, elle lui parla d'une roche volcanique ne pouvant être minée que par la plus solide des pioches. Son nom était obsidienne. La lame était droite et robuste, sauf près de la garde où elle était semblable à une rangée de crocs, de part et d'autre du tranchant. Au bout, les deux côtés s'incurvaient de manière à présenter une pointe pouvant transpercer l'armure et les os de l'adversaire. Le fil était assez aiguisé pour trancher la feuille d'un arbre dans son épaisseur, et un mot était gravé au bas de la lame. C'était un nom. Celui du garçon. Herobrine. "Papa disait qu'un jour tu partirais sur les routes à sa suite. Alors il voulait que tu puisses te défendre. Maman n'était pas ravie à cette idée mais elle pensait que c'était inévitable. Elle a suggéré de te donner cette épée et d'y graver ton nom. Elle disait que, de cette manière, on se battrait avec toi à travers ta lame où que tu sois. - Je ne sais pas quoi dire. C'est vraiment merveilleux. Mais où as tu trouvé ces récits ? Et eux, comment ont ils pu se procurer une si belle arme ? - En fait, les carnet étaient pour la plupart enfermés dans un coffre au grenier. Pour les autres, j'ai écris aux membres toujours en vie de la famille, afin de savoir si je pouvais les récupérer. Certains ont réclamé un dédommagement, mais j'ai tout de même réussis à réunir tout ça. Et ils sont légalement à toi dorénavant. Quant à l'épée, c'est papa qui l'avait trouvé au milieu d'un trésor enfoui. Il disait que c'était probablement une pièce de collection. - Je ... je ne sais pas quoi dire ... c'est vraiment merveilleux." Après de nombreuses autres effusions de joie et de larmes, le garçon se calma et il alla s'occuper des bêtes pendant que sa sœur s'occupait des champs. Tout le jour, il attendit le soir avec impatience, pressé de pouvoir savourer son bien. Lorsque enfin le soleil eu disparut derrière la colline, il se hâta de monter dans sa chambre, la caisse sur l'épaule. Il alluma une bougie, s'assit sur la buche, posa les carnets sur le bureau et poussa un long soupir de joie. Le lendemain, Herobrine ne parut pas avant midi. Sa sœur, contrariée, lui fit alors remarquer l'état d'agitation des bêtes, affamées et attendant impatiemment le départ vers les pâturages. "Allez, file ! Emmène ces pauvres créatures au plus vite. J'ai à faire."
- Spoiler:
Nom du compte Minecraft : Zenef.
Nom utilisé en jeu : Patate Zenef.
Voilà qui fait un peu "suite" à mon RP d'inscription, et qui est un peu le prologue à une suite éventuelle (traduire: si j'ai pas la flemme).
Ma participation :
La rumeur grondait dans les gradins de l'arène. En ce jour, le peuple n'était là ni pour le pain, ni pour les jeux. Il était venu en masse assister à l'exécution d'un sang-bleu.
Les bancs grouillaient de monde, dans l'enceinte de pierre bâtie à flanc de falaise; et en ce plein été le monumental surplomb rocheux à l'abri duquel elle avait été construite enveloppait la scène d'une ombre imposante et bienvenue. Si elle rafraîchissait les corps, elle ne parvenait toutefois pas à calmer les esprits échauffés. Le brouhaha croissait lentement, amplifié par les parois de roche, comme la colère de ces gens dont on avait tué le Roi bien-aimé.
Zenef Ezmal, d'ores et déjà rebaptisé Prince Parjure, était celui qui avait glissé dix pouces d'acier froid entre les côtes de son propre père, Roi adulé s'il en est, prévenant et bon pour son peuple. Patient, mesuré. Ce même peuple qui se sentirait satisfait dans quelques minutes, après avoir vu le corps du Prince Parjure se balancer au bout d'une corde, seul au centre d'une arène de sable blanc.
Des cordons de soldats avaient été déployés pour empêcher toute émeute et tout débordement. Cela donnait lieu à un étrange tableau: une foule haineuse contenue à grand peine par des hommes d'armes tout aussi remontés contre leur ancien Prince, le tout sous les yeux des grands du Royaume, confortablement installés dans un large balcon drapé de tentures noires, couleur du deuil national.
Il y avait là des comtes, des ducs, hommes et femmes proches du pouvoir et de la famille royale brisée. De son vivant, Jag Ezmal, le Roi trahi, avait su s'entourer, qualité non négligeable, de gens fidèles en qui il pouvait avoir confiance. Mais dès lors que l'objet de leur fidélité avait été porté en terre au sortir d'une cérémonie funèbre digne de son rang, les couteaux surgirent dans l'ombre, chacun observant les faits et gestes de son voisin, guettant le meilleur moment pour s'arroger une part du gâteau. Le Prince promis à la potence, la curée pour le pouvoir était lancée.
Ne restait que Nizzah, la femme du Parjure, qui ne lui avait encore donné aucune descendance. Les lois et les coutumes du Royaume la désignaient comme héritière de fait, mais elle était loin d'être stupide et avait perçu les regards envieux de la meute de charognards. Elle savait qu'ils n'auraient eu aucun scrupule à l'écarter, elle qui n'était de sang royal que par alliance, et par la force brute si nécessaire, si elle n'avait d'elle-même renoncé au pouvoir. Depuis, elle avait disparu avec quelques uns de ses anciens serviteurs, et si personne ne savait dire où elle se trouvait, personne ne s'en inquiétait non plus, désormais.
Le grondement qui couvait dans l'arène enfla brutalement lorsque le Prince Parjure parut dans le cercle de sable, encadré par une poignée de gardes, sous le regard vorace du bourreau. Les privations n'avaient pas eu le temps de faire leur office en trois semaines de cellule, et le fait que le traître paraissait amaigri tenait plus de sa nervosité que de son séjour dans les froides geôles du Royaume. Son regard était ferme et assuré, bien que résigné.
Le peuple se tut petit à petit, à mesure que le condamné approchait de son trépas. Un silence pesant se fit. Le Prince prit pied sur l'estrade de planches où avait été dressée la potence, et s'arrêta, digne, juste sous la corde.
- Peuple du Royaume de Sograt, commença le bourreau d'une voix forte, vous voici réunis en ce jour pour être les témoins de la mise à mort de Zenef Ezmal, fils de Jag Ezmal, condamné à la corde comme régicide, traître à son sang et traître à la nation. Alors que son père avait libéré Sograt d'un tyran, lui nous a privé d'un grand Roi. Sa harangue terminée, le bourreau se tourna vers l'estrade avant de reprendre. Il est accordé à l'assassin le droit de s'exprimer une dernière fois avant que la sentence ne soit exécutée.
Zenef leva la tête et balaya les gradins silencieux du regard.
- Je n'ai pas l'intention de nier quoi que ce soit. Ce serait indécent. J'aimerais simplement ne pas rester dans vos mémoires comme étant un Prince fou, aveuglé par le pouvoir. Même si c'est beaucoup demander, j'imagine... Je voudrais que vous sachiez que ce que j'ai fait, je l'ai fait en pensant faire le bien de Sograt. J'ai toujours jugé mon père comme étant un faible. Un timoré qui menait le Royaume à sa perte par excès de prudence. Je croyais que la force était une des grandes qualités requises pour rester entier. Un court silence. Mais je sais aujourd'hui que j'étais dans l'erreur. J'ai eu le temps de réfléchir, alors que j'étais enfermé, et je dois avouer que mes camarades de cellule, qu'hier j'aurais considéré comme de vulgaires criminels, m'ont amené à voir les choses... Autrement. Grâce à eux, je ne meurs pas en paix. Je... Je suis fier de constater qu'en ce jour, je vais être exécuté puis enseveli avec une montagne de regrets.
Le condamné prononça ses derniers mots les yeux fixés dans la foule, sur ce qu'il était le seul à voir: le visage de Nizzah, tordu d'un chagrin silencieux, qui était venue assister à sa mise à mort depuis les gradins.
Elle vit le bourreau rejoindre posément Zenef sur l'estrade, lui passer la corde autour de la gorge. Tirer sèchement sur le levier de la trappe, qui s'ouvrit brutalement sous les pieds du Prince. Il attendit ensuite quelques secondes, vérifia que la nuque avait bien été brisée par le poids du corps, et décrocha le cadavre, tandis que l'arène se vidait d'un public soulagé par le spectacle macabre.
Une main se posa sur l'épaule de Nizzah.
- Partir. - Oui, Sylame, un... Un instant. Oui, rentrons. - Non. Partir, vraiment. - Mais... Pourquoi? J'ai renoncé au trône, je n'ai plus d'importance à leurs yeux... - Je crois si. Je crois les pires d'eux... Veulent être surs. Surs que tu sois morte, et surs que pas d'héritier pour Zenef.
L'étrange homme lui parlait doucement, avec son fort accent. Il n'était pas bien grand, mais portait une épée longue au côté - ainsi que les marques d'esclavage en usage au Royaume de Sograt: un tatouage sur la tempe.
Nizzah acquiesça en silence.
Voilà quel fut le point de départ de son histoire, que je vous conterai probablement un jour prochain...
- Spoiler:
Nom du compte Minecraft : Neruli Nom utilisé en jeu : Neruli
Ma participation :
Loredas, 29 Vifazur, An 505 de la Deuxième ère
Ils ont fini par écouter Druith. Son idée n’est que pure folie. La création du Gardien Originel ne nous mènera qu’à notre perte. Son existence même serait une aberration : Un être de pure énergie ne peut être contrôlé, cela briserait définitivement notre symbiose avec Ka’Athüun le Protecteur et pourrait même le vider de son énergie vitale. Je vais tenter une nouvelle fois de les en dissuader, mais je crains que leur soif de connaissance n’ai corrompu leur jugement.
Morndas, 7 Atrefeu, An 505 de la Deuxième ère
Mes craintes étaient fondées. Ils ont refusé de m’écouter. L’espoir me quitte peu à peu, la destruction de notre peuple me semble imminente et inévitable.
Sundas, 20 Atrefeu, An 505 de la Deuxième ère
La construction du sanctuaire d’invocation a déjà commencé. Il est temps pour moi de partir, de fuir le destin réservé à ceux qui resteront. Je ne peux qu’espérer que mes estimations n’aient été fausses et, dans le cas contraire, que d’autres soient épargnés.
Tirdas, 17 Soufflegivre, An 505 de la Deuxième ère
Cela fait presque un mois que je suis parti, que je survis en ces terres gelées. Le froid et la solitude m’accompagnent dans mes pensées et aident mon esprit à y voir plus clair. Je pense m’installer ici, dans la taïga, avec pour seuls voisins les loups et une petite communauté de chasseurs à deux jours de marche.
Middas, 12 Clairciel, An 508 de la Deuxième ère Voilà maintenant trois ans que je n’ai rien écrit. Lorsque je me suis établi ici, jamais il ne me serait venu à l’esprit de me mêler à ce peuple qui m’était totalement étranger, mais je n’aurais pu imaginer plus chaleureux accueil. Leur aide fut des plus précieuses, tant pour m’aider à m’établir que pour découvrir les joies simples de la vie. Les mots amitié et amour prennent à présent tout leur sens. J’ai en effet fait une rencontre heureuse, celle de Ninwaël. Le simple fait de me trouver en sa présence suffit à me faire oublier le danger qui pèse sur mon peuple ; je ne peux plus imaginer ma vie sans elle.
Loredas, 11 Ondepluie, An 510 de la Deuxième ère
Ma vie avec Ninwaël n’est que pur bonheur. Aujourd’hui est un grand jour : celui de la naissance de notre fils, Neruli. Ma vie prend à présent un tournant inattendu, je me surprends à espérer un avenir des plus heureux pour ma famille.
Turdas, 30 Sombreciel, An 515 de la Deuxième ère
Je me suis réveillé en sursaut au beau milieu de la nuit, frappé par une douleur glacée. Je n’arrive pas à retrouver le sommeil. Mon esprit est en ce moment torturé, de sombres pensées m’envahissent. Il s’agit du Gardien, je le sens. A l’instant où j’écris ces mots, une inquiétude grandissante s’empare de moi : j’ai peur pour notre sécurité, pour la vie des deux êtres les plus chers à mes yeux. Il me faut agir.
Fredas, 8 Soirétoile, An 515 de la Deuxième ère
Suite aux évènements de ces derniers jours, je me suis replongé dans mes livres en quête d’une solution pour nous protéger contre ce qui pourrait arriver de pire : une déflagration de magie pure, anéantissant toute vie alentours. Je crains de ne pas m’être assez éloigné et que cette explosion soit assez conséquente pour nous atteindre.
Sundas, 17 Soirétoile, An 515 de la Deuxième ère
Après neuf jours de recherche, je pense avoir trouvé une solution : La cryostase. Cela ne sera pas facile à réaliser, mais je n’ai pas d’autre choix malgré les risques que cela représente.
Middas, 24 Semailles, An 516 de la Deuxième ère
Cela fait plusieurs mois que je tente de concevoir la structure du caisson cryostatique mais je n’arrive pas à trouver la matière adapté. Je doute qu’il existe quelque chose d’assez puissant pour résister à une vague de magie pure.
Fredas, 21 Mi-l’An, An 516 de la Deuxième ère
J’ai parlé de la menace qui pèse sur nous à Ninwaël et des difficultés que je rencontre dans la réalisation des caissons. Au fil de notre discussion, elle m’a conté une légende de son peuple au sujet d’un minéral issu des tréfonds de la terre, le parfait équilibre entre l’eau et le feu originel. L’obsidienne, bien sûr ! Pourquoi n’y avais-je pas pensé plus tôt ! Dès demain, je descendrai dans les profondeurs pour y trouver la roche d’ébène.
Morndas, 4 Primétoile, An 520 de la Deuxième ère
Enfin ! J’ai réussi ! Les caissons sont finalement prêts. Le plus difficile aura été de canaliser l’énergie magique puis de la faire cristalliser à l’intérieur de ceux-ci, mais j’y suis tout de même arrivé. Je ne peux plus qu’espérer qu’ils fonctionnent sans problème. J’ai expliqué leur fonctionnement à Ninwaël pour m’assurer que Neruli et elle-même sachent s’en servir s’il m’arrivait quelque chose.
Loredas, 11 Ondepluie, An 525 de la Deuxième ère
Aujourd’hui, Neruli a quinze ans. Le voir grandir me remplit de joie, et tout ce que je souhaite à présent est de vivre paisiblement, entouré de ceux que j’aime. Je suis cependant constamment tourmenté à l’idée que n’arrive la catastrophe entrainée par l’invocation du Gardien.
Middas, 2 Âtrefeu, An 530 de la Deuxième ère
Je dois savoir si ce que j’appréhende depuis tant d’années aura lieu ou non : Je partirai dans quelques jours pour Nerith. J’espère que ce que je découvrirai là-bas ne fera qu’apaiser mes inquiétudes.
Turdas, 2 Soufflegivre, An 530 de la Deuxième ère
L’heure de mon départ approche. J’ai donné quelques instructions à Ninwaël au cas où je ne reviendrais pas, ou du moins pas à temps, si ce que je redoute depuis des années arrivait. Auquel cas l’onde de magie pourrait être aperçue de loin et il leur faudrait alors se réfugier au sanctuaire, dans les caissons cryostatiques.
Morndas, 27 Soufflegivre, An 530 de la Deuxième ère
Je suis enfin arrivé, de retour dans cette cité que je n’aurais jamais pensé retrouver aussi vivante. La pause que je m’accorde pour écrire ces lignes sera de courte durée, je ne peux plus tarder à m’enquérir de l’état du Gardien.
Me voilà devant lui…
Je n’aurais pu espérer observer dans ma vie une telle beauté : cette énergie pure, cette magie cristallisée, condensée en un seul être ! Le fascinant spectacle qui prend place devant mes yeux est pour moi l’une des plus belles créations de ce monde, et cependant la plus grande menace que notre ère ait connue. Malgré l'horreur que j'éprouve a cette simple pensée, je ne peux m'empêcher de contempler cet être pur, apogée des sciences de mon peuple. Un éblouissant rayon commence à émaner de de la créature. Les élémentalistes affluent autour de moi, s’acharnent à essayer de contenir ce qui ne pouvait qu’arriver. Je tombe à genoux devant la puissance dévastatrice qui prend forme face à moi, ne pouvant détourner le regard de cette merveilleuse lueur, la dernière chose que mes yeux pourront contempler. Je rédige ces ultimes mots en sentant ma conscience se dissiper peu à peu dans les flux de magie qui jaillissent du Gardien. La vie fuit à présent ce corps qui est miens et je n’aurais bientôt plus la force de continuer à écrire. C’est donc sur ces mots que prend fin mon existence.
- Spoiler:
Nom du compte Minecraft : Sir_HadrianNom utilisé en jeu : Sir_HadrianMa participation :
Résultats du concours :
Premier prix : Zenef.
- Un titre sur le forum jusqu'au prochain concours.
- Dix mille pièces.
- La promesse que son histoire sera disponible à l'Université sous forme de livre édité, joliment présenté (le livre sera signé de votre patte blanche).
- Une pioche enchantée.
Deuxième prix : Neruli.
- Un nécessaire à écrire.
- La promesse que son histoire sera disponible à l'Université sous forme de livre édité, joliment présenté (le livre sera signé de votre patte blanche).
- Cinq mille pièces.
Troisième prix : Imaginihs.
- Deux mille cinq cents pièces.
- La promesse que son histoire sera disponible à l'Université sous forme de livre édité, joliment présenté (le livre sera signé de votre patte blanche).
Prix du participant numéro 4 : Sir_Hadrian.
- La promesse que son histoire sera disponible à l'Université sous forme de livre édité, joliment présenté (le livre sera signé de votre patte blanche).
Dernière édition par Elvandar le Mer 31 Juil - 19:57, édité 6 fois | |
| | | Elvandar Gardien et Maitre du RP
Messages : 1268 Date d'inscription : 21/05/2012 Niveau d'avertissements :
| Sujet: Re: [CONCOURS] Ma vie ? Je l'étale. Mer 16 Jan - 16:52 | |
| Up ! Le concours est toujours valide, réveillez-vous ! | |
| | | Vaan Joueur
Messages : 1211 Date d'inscription : 30/04/2012 Niveau d'avertissements :
| Sujet: Re: [CONCOURS] Ma vie ? Je l'étale. Mer 16 Jan - 19:27 | |
| Bah t'es drôle toi x) C'est pas comme si c'était aussi simple que manger du nutella... Puis il faut trouver une bonne idée,la mettre en page... Laisse-moi du temps pour chercher | |
| | | Elvandar Gardien et Maitre du RP
Messages : 1268 Date d'inscription : 21/05/2012 Niveau d'avertissements :
| Sujet: Re: [CONCOURS] Ma vie ? Je l'étale. Mer 16 Jan - 19:34 | |
| Ça date de fin décembre... | |
| | | Sir_Hadrian Administrateur
Dogme : Lumière Messages : 2431 Date d'inscription : 25/11/2011 Niveau d'avertissements :
| Sujet: Re: [CONCOURS] Ma vie ? Je l'étale. Mer 16 Jan - 23:01 | |
| j'ai une petite histoire en préparation que je commencerais à mon prochain cour de math de 2h = vendredi (si j'ai le droit de participer) | |
| | | Vaan Joueur
Messages : 1211 Date d'inscription : 30/04/2012 Niveau d'avertissements :
| Sujet: Re: [CONCOURS] Ma vie ? Je l'étale. Jeu 17 Jan - 16:37 | |
| Oui,mais fin décembre,j'avais pas le collège pour y réfléchir Mais puisque j'ai pas de stage,je vais avoir une semaine pour te pondre un truc potable | |
| | | Zenef Première plume
Messages : 212 Date d'inscription : 19/11/2012 Niveau d'avertissements :
| Sujet: Re: [CONCOURS] Ma vie ? Je l'étale. Jeu 17 Jan - 17:35 | |
| Ma procrastination me colle aux doigts. | |
| | | Elvandar Gardien et Maitre du RP
Messages : 1268 Date d'inscription : 21/05/2012 Niveau d'avertissements :
| Sujet: Re: [CONCOURS] Ma vie ? Je l'étale. Jeu 17 Jan - 19:22 | |
| Hadrian : Je t'attends de pieds ferme ! Vaan : Idem ! Zenef : Si tu procrastines trop, ta langue vive et acérée se verra malheureusement masquée par de terribles textes qui ne manqueront pas d'exhiber fièrement la tudesque vivacité d'intelligence de leurs auteurs... Laisse ce trait de caractère si stercoraire dans son coin et bouge ton cul. | |
| | | Vaan Joueur
Messages : 1211 Date d'inscription : 30/04/2012 Niveau d'avertissements :
| Sujet: Re: [CONCOURS] Ma vie ? Je l'étale. Ven 18 Jan - 18:33 | |
| Ah ba en faite,j'ai un stage x)
MAIS ATTENTION!ça ne change rien Elv',je compte belle et bien te fournir un background,comme tu l'attends de moi depuis longtemps déjà! | |
| | | Imaginihs Administrateur
Messages : 1679 Date d'inscription : 26/11/2011 Niveau d'avertissements :
| Sujet: Re: [CONCOURS] Ma vie ? Je l'étale. Ven 18 Jan - 19:13 | |
| Je propose qu'on post les histoires (on = les joueurs) puis qu'on les ajoute (on = le staff) au post initial sous forme de spoiler au fur et à mesure. Ça serait plus lisible | |
| | | Elvandar Gardien et Maitre du RP
Messages : 1268 Date d'inscription : 21/05/2012 Niveau d'avertissements :
| Sujet: Re: [CONCOURS] Ma vie ? Je l'étale. Ven 18 Jan - 20:40 | |
| Pas de soucis, je le ferai | |
| | | Imaginihs Administrateur
Messages : 1679 Date d'inscription : 26/11/2011 Niveau d'avertissements :
| Sujet: Re: [CONCOURS] Ma vie ? Je l'étale. Ven 18 Jan - 23:05 | |
| Merci bien Sur ce : - Spoiler:
Nom du compte Minecraft : ImaginihsNom utilisé en jeu : ImaginihsMa participation :Ceci est le début d'une histoire que je prépare depuis déjà quelques temps. Cela correspond au "Chapitre 1", en quelques sortes. Le soleil commençait tout juste à amorcer sa lente montée dans le ciel lorsque le jeune fermier s'éveilla. Ses cheveux bruns étaient ébouriffés et ses yeux d'un noir profond scrutaient le mur en face de lui. L'air était frai et une douce odeur de fleur embaumais la pièce pauvrement meublée dans laquelle il dormait. C'était une petite salle aménagée sous les combles, s'apparentant plus à un débarras qu'à un grenier. Le mobilier était essentiellement composé d'un matelas grossièrement tissé dans un vieux drap et rembourré de paille, d'un petit bureau en chêne commençant à pourrir et d'un tabouret formé d'une buche large dont l'écorce avait été polie par le temps. Un hublot perçait le mur du côté ouest de la pièce. Le jeune homme s'étira puis jeta un œil dehors. Les champs, parfaitement ordonnés, ruisselaient des perles luisantes de la rosée matinale, tandis que les bêtes s'éveillaient mollement dans leurs enclos après cette douce nuit de printemps. Le jeune homme se frotta doucement les yeux, puis ouvrit la trappe aménagée dans un coin de la pièce. Il descendit au premier étage puis, après un rapide passage devant la chambre de sa sœur pour la réveiller, emprunta l'escalier afin de se rendre dans l'unique pièce du rez de chaussée. Lorsque sa sœur arriva à son tour, il lui lançât un large sourire et déclara : "Bonjour sœurette ! Quelle belle journée n'est ce pas ? - Quel entrain, répondit-elle en souriant doucement, C'est ton arrivée dans l'âge adulte qui te rend si joyeux ?" Ce jour était en effet le jour de l'anniversaire du garçon. Il était physiquement correct, mesurant 1,75m et possédant les épaules larges et les muscles développés des jeunes paysans, et atteignait alors l'âge de 17, âge de la maturité à l'époque. Sa sœur, de deux ans son ainée, avait préparé depuis plusieurs mois un cadeau spécialement pour cette occasion. Après le déjeuner, elle l'emmena dans la grange. Habituellement emplie uniquement de paille, il y avait ce jour là en son centre une lourde caisse. "Vas y frérot, ouvre, dit Méyana (c'était le nom de la jeune femme). C'est ton cadeau." Son frère se jeta sur la caisse, dont le couvercle ne tarda pas à céder. A l’intérieur se trouvait une pile de vieux livres et carnets, ainsi qu'un linge plié. "Qu'est-ce que c'est ? demanda le fermier en feuilletant le premier livre. - Ce sont les récits de voyages de tous ceux de notre famille qui ont exploré le monde. Il y a là un trésor historique, des croquis et descriptions de régions lointaines et de créatures étranges. Des récits merveilleux et effrayants couvrent ces pages pleines de souvenir." La jeune paysanne savait que son frère se passionnait depuis des années pour l'histoire et l'aventure. Il faisait preuve d'un respect et d'une admiration sans égale pour chaque explorateur. Cette passion lui venait de son père, un étrange personnage venu de loin qui avait fini par s'établir ici même, dans cette ferme après sa rencontre avec celle qui devint sa femme. Il avait un jour dit à son fils qu'il l’emmènerait en expédition avec lui lorsqu'il serait devenu un homme. Malheureusement, il avait fini par périr au cour d'une exploration, succombant aux terribles pièges d'un ancien temple censé contenir un trésor. Sa femme l'avait suivit quelques années plus tard, fatiguée et malade de son travail aux champs. Les deux enfants, alors âgés de 15 et 17 ans, reprirent la ferme en main. Devant son nouveau bien, le garçon resta sans voix et regarda sa sœur de deux grand yeux émus et emplis de reconnaissance. Puis il saisit le linge, qui lui parut étonnamment lourd. "Cela, lui dit Méyana, c'est ce que papa et maman voulaient t'offrir depuis des années pour ta majorité." Écartant les plis du drap, le jeune homme découvrit une épée de grande qualité. La poignée était de bois d'ébène poli, entouré de bandes de cuir. En guise de pommeau, un saphir était serti dans un cercle d'or. La garde, finement ciselée, était en acier et parcourue de fils d'or, de sorte qu'ils représentent un long dragon luisant. Enfin, la lame noire de l'épée brillait d'un éclat que le garçon n'avait jamais vu. Lorsqu'il demanda à sa sœur de quelle matière il s'agissait, elle lui parla d'une roche volcanique ne pouvant être minée que par la plus solide des pioches. Son nom était obsidienne. La lame était droite et robuste, sauf près de la garde où elle était semblable à une rangée de crocs, de part et d'autre du tranchant. Au bout, les deux côtés s'incurvaient de manière à présenter une pointe pouvant transpercer l'armure et les os de l'adversaire. Le fil était assez aiguisé pour trancher la feuille d'un arbre dans son épaisseur, et un mot était gravé au bas de la lame. C'était un nom. Celui du garçon. Herobrine. "Papa disait qu'un jour tu partirais sur les routes à sa suite. Alors il voulait que tu puisses te défendre. Maman n'était pas ravie à cette idée mais elle pensait que c'était inévitable. Elle a suggéré de te donner cette épée et d'y graver ton nom. Elle disait que, de cette manière, on se battrait avec toi à travers ta lame où que tu sois. - Je ne sais pas quoi dire. C'est vraiment merveilleux. Mais où as tu trouvé ces récits ? Et eux, comment ont ils pu se procurer une si belle arme ? - En fait, les carnet étaient pour la plupart enfermés dans un coffre au grenier. Pour les autres, j'ai écris aux membres toujours en vie de la famille, afin de savoir si je pouvais les récupérer. Certains ont réclamé un dédommagement, mais j'ai tout de même réussis à réunir tout ça. Et ils sont légalement à toi dorénavant. Quant à l'épée, c'est papa qui l'avait trouvé au milieu d'un trésor enfoui. Il disait que c'était probablement une pièce de collection. - Je ... je ne sais pas quoi dire ... c'est vraiment merveilleux." Après de nombreuses autres effusions de joie et de larmes, le garçon se calma et il alla s'occuper des bêtes pendant que sa sœur s'occupait des champs. Tout le jour, il attendit le soir avec impatience, pressé de pouvoir savourer son bien. Lorsque enfin le soleil eu disparut derrière la colline, il se hâta de monter dans sa chambre, la caisse sur l'épaule. Il alluma une bougie, s'assit sur la buche, posa les carnets sur le bureau et poussa un long soupir de joie. Le lendemain, Herobrine ne parut pas avant midi. Sa sœur, contrariée, lui fit alors remarquer l'état d'agitation des bêtes, affamées et attendant impatiemment le départ vers les pâturages. "Allez, file ! Emmène ces pauvres créatures au plus vite. J'ai à faire."
Dernière édition par Imaginihs le Sam 19 Jan - 10:25, édité 1 fois | |
| | | Tanguy Animateur
Messages : 531 Date d'inscription : 27/12/2011 Niveau d'avertissements :
| Sujet: Re: [CONCOURS] Ma vie ? Je l'étale. Sam 19 Jan - 9:52 | |
| Magnifique chapitre 1 j'attend avec impatience les péripéties! j'ai vue une faute vers la fin dans les dix dernière ligne tu as écrit "oocuper"! Merci pour cette histoire et bon jeu | |
| | | Imaginihs Administrateur
Messages : 1679 Date d'inscription : 26/11/2011 Niveau d'avertissements :
| Sujet: Re: [CONCOURS] Ma vie ? Je l'étale. Sam 19 Jan - 10:22 | |
| Merci de me l'avoir fait remarqué, je corrige de suite ^^ | |
| | | Sir_Hadrian Administrateur
Dogme : Lumière Messages : 2431 Date d'inscription : 25/11/2011 Niveau d'avertissements :
| Sujet: Re: [CONCOURS] Ma vie ? Je l'étale. Sam 19 Jan - 12:59 | |
| Très belle histoire Tu devrais la poster dans un sujet où tu y mettras tous les chapitres | |
| | | Imaginihs Administrateur
Messages : 1679 Date d'inscription : 26/11/2011 Niveau d'avertissements :
| Sujet: Re: [CONCOURS] Ma vie ? Je l'étale. Sam 19 Jan - 14:02 | |
| Quand j'l'aurais fini. En attendant, je mets le début comme participation au concours | |
| | | Zenef Première plume
Messages : 212 Date d'inscription : 19/11/2012 Niveau d'avertissements :
| Sujet: Re: [CONCOURS] Ma vie ? Je l'étale. Dim 20 Jan - 10:17 | |
| Voilà voilà, une participation supplémentaire. - Spoiler:
Nom du compte Minecraft : Zenef.
Nom utilisé en jeu : Patate Zenef.
Voilà qui fait un peu "suite" à mon RP d'inscription, et qui est un peu le prologue à une suite éventuelle (traduire: si j'ai pas la flemme).
Ma participation :
La rumeur grondait dans les gradins de l'arène. En ce jour, le peuple n'était là ni pour le pain, ni pour les jeux. Il était venu en masse assister à l'exécution d'un sang-bleu.
Les bancs grouillaient de monde, dans l'enceinte de pierre bâtie à flanc de falaise; et en ce plein été le monumental surplomb rocheux à l'abri duquel elle avait été construite enveloppait la scène d'une ombre imposante et bienvenue. Si elle rafraîchissait les corps, elle ne parvenait toutefois pas à calmer les esprits échauffés. Le brouhaha croissait lentement, amplifié par les parois de roche, comme la colère de ces gens dont on avait tué le Roi bien-aimé.
Zenef Ezmal, d'ores et déjà rebaptisé Prince Parjure, était celui qui avait glissé dix pouces d'acier froid entre les côtes de son propre père, Roi adulé s'il en est, prévenant et bon pour son peuple. Patient, mesuré. Ce même peuple qui se sentirait satisfait dans quelques minutes, après avoir vu le corps du Prince Parjure se balancer au bout d'une corde, seul au centre d'une arène de sable blanc.
Des cordons de soldats avaient été déployés pour empêcher toute émeute et tout débordement. Cela donnait lieu à un étrange tableau: une foule haineuse contenue à grand peine par des hommes d'armes tout aussi remontés contre leur ancien Prince, le tout sous les yeux des grands du Royaume, confortablement installés dans un large balcon drapé de tentures noires, couleur du deuil national.
Il y avait là des comtes, des ducs, hommes et femmes proches du pouvoir et de la famille royale brisée. De son vivant, Jag Ezmal, le Roi trahi, avait su s'entourer, qualité non négligeable, de gens fidèles en qui il pouvait avoir confiance. Mais dès lors que l'objet de leur fidélité avait été porté en terre au sortir d'une cérémonie funèbre digne de son rang, les couteaux surgirent dans l'ombre, chacun observant les faits et gestes de son voisin, guettant le meilleur moment pour s'arroger une part du gâteau. Le Prince promis à la potence, la curée pour le pouvoir était lancée.
Ne restait que Nizzah, la femme du Parjure, qui ne lui avait encore donné aucune descendance. Les lois et les coutumes du Royaume la désignaient comme héritière de fait, mais elle était loin d'être stupide et avait perçu les regards envieux de la meute de charognards. Elle savait qu'ils n'auraient eu aucun scrupule à l'écarter, elle qui n'était de sang royal que par alliance, et par la force brute si nécessaire, si elle n'avait d'elle-même renoncé au pouvoir. Depuis, elle avait disparu avec quelques uns de ses anciens serviteurs, et si personne ne savait dire où elle se trouvait, personne ne s'en inquiétait non plus, désormais.
Le grondement qui couvait dans l'arène enfla brutalement lorsque le Prince Parjure parut dans le cercle de sable, encadré par une poignée de gardes, sous le regard vorace du bourreau. Les privations n'avaient pas eu le temps de faire leur office en trois semaines de cellule, et le fait que le traître paraissait amaigri tenait plus de sa nervosité que de son séjour dans les froides geôles du Royaume. Son regard était ferme et assuré, bien que résigné.
Le peuple se tut petit à petit, à mesure que le condamné approchait de son trépas. Un silence pesant se fit. Le Prince prit pied sur l'estrade de planches où avait été dressée la potence, et s'arrêta, digne, juste sous la corde.
- Peuple du Royaume de Sograt, commença le bourreau d'une voix forte, vous voici réunis en ce jour pour être les témoins de la mise à mort de Zenef Ezmal, fils de Jag Ezmal, condamné à la corde comme régicide, traître à son sang et traître à la nation. Alors que son père avait libéré Sograt d'un tyran, lui nous a privé d'un grand Roi. Sa harangue terminée, le bourreau se tourna vers l'estrade avant de reprendre. Il est accordé à l'assassin le droit de s'exprimer une dernière fois avant que la sentence ne soit exécutée.
Zenef leva la tête et balaya les gradins silencieux du regard.
- Je n'ai pas l'intention de nier quoi que ce soit. Ce serait indécent. J'aimerais simplement ne pas rester dans vos mémoires comme étant un Prince fou, aveuglé par le pouvoir. Même si c'est beaucoup demander, j'imagine... Je voudrais que vous sachiez que ce que j'ai fait, je l'ai fait en pensant faire le bien de Sograt. J'ai toujours jugé mon père comme étant un faible. Un timoré qui menait le Royaume à sa perte par excès de prudence. Je croyais que la force était une des grandes qualités requises pour rester entier. Un court silence. Mais je sais aujourd'hui que j'étais dans l'erreur. J'ai eu le temps de réfléchir, alors que j'étais enfermé, et je dois avouer que mes camarades de cellule, qu'hier j'aurais considéré comme de vulgaires criminels, m'ont amené à voir les choses... Autrement. Grâce à eux, je ne meurs pas en paix. Je... Je suis fier de constater qu'en ce jour, je vais être exécuté puis enseveli avec une montagne de regrets.
Le condamné prononça ses derniers mots les yeux fixés dans la foule, sur ce qu'il était le seul à voir: le visage de Nizzah, tordu d'un chagrin silencieux, qui était venue assister à sa mise à mort depuis les gradins.
Elle vit le bourreau rejoindre posément Zenef sur l'estrade, lui passer la corde autour de la gorge. Tirer sèchement sur le levier de la trappe, qui s'ouvrit brutalement sous les pieds du Prince. Il attendit ensuite quelques secondes, vérifia que la nuque avait bien été brisée par le poids du corps, et décrocha le cadavre, tandis que l'arène se vidait d'un public soulagé par le spectacle macabre.
Une main se posa sur l'épaule de Nizzah.
- Partir. - Oui, Sylame, un... Un instant. Oui, rentrons. - Non. Partir, vraiment. - Mais... Pourquoi? J'ai renoncé au trône, je n'ai plus d'importance à leurs yeux... - Je crois si. Je crois les pires d'eux... Veulent être surs. Surs que tu sois morte, et surs que pas d'héritier pour Zenef.
L'étrange homme lui parlait doucement, avec son fort accent. Il n'était pas bien grand, mais portait une épée longue au côté - ainsi que les marques d'esclavage en usage au Royaume de Sograt: un tatouage sur la tempe.
Nizzah acquiesça en silence.
Voilà quel fut le point de départ de son histoire, que je vous conterai probablement un jour prochain...
Ce RP vous est gracieusement proposé par les Spin Doctors, un groupe de musique qu'il est bien et qui a servi de fond sonore durant la rédaction. | |
| | | floflo380 Joueur
Messages : 1107 Date d'inscription : 03/10/2012 Niveau d'avertissements :
| Sujet: Re: [CONCOURS] Ma vie ? Je l'étale. Dim 20 Jan - 15:28 | |
| Je vais peut être participer, mais bon le bac blanc approche donc c'est pas gagner ^^" | |
| | | Imaginihs Administrateur
Messages : 1679 Date d'inscription : 26/11/2011 Niveau d'avertissements :
| Sujet: Re: [CONCOURS] Ma vie ? Je l'étale. Mar 19 Fév - 14:43 | |
| Il en est où ce concours ? | |
| | | Vaan Joueur
Messages : 1211 Date d'inscription : 30/04/2012 Niveau d'avertissements :
| Sujet: Re: [CONCOURS] Ma vie ? Je l'étale. Mar 19 Fév - 17:57 | |
| J'ai mon idée,mais faut que je trouve le temps,la présentation,la mise en forme,etc... | |
| | | Neruli Animateur
Messages : 306 Date d'inscription : 10/04/2012 Niveau d'avertissements :
| Sujet: Re: [CONCOURS] Ma vie ? Je l'étale. Mar 19 Fév - 18:05 | |
| J'aimerai bien participer, mais je ne pourrai me pencher sur la question d'un background que pendant les vacances (et encore, j'ai des tonnes de trucs à faire à coté). Merci de votre patience | |
| | | Elvandar Gardien et Maitre du RP
Messages : 1268 Date d'inscription : 21/05/2012 Niveau d'avertissements :
| Sujet: Re: [CONCOURS] Ma vie ? Je l'étale. Mar 19 Fév - 18:40 | |
| De toute façon je ne peux pas clore le concours avec deux participations.
J'attends... *désespoir* | |
| | | Zenef Première plume
Messages : 212 Date d'inscription : 19/11/2012 Niveau d'avertissements :
| Sujet: Re: [CONCOURS] Ma vie ? Je l'étale. Mar 19 Fév - 20:29 | |
| Si les divers gens qui vivent dans ma tête participent, ça compte comme des participations supplémentaires?
[Attention, jeu de mots méchant.] | |
| | | Elvandar Gardien et Maitre du RP
Messages : 1268 Date d'inscription : 21/05/2012 Niveau d'avertissements :
| Sujet: Re: [CONCOURS] Ma vie ? Je l'étale. Mar 19 Fév - 21:06 | |
| Non, une participation par personne demandée Tu peux poser ton background dans "Mythes & cie" pas contre, c'est même fort conseillé ^^ | |
| | | Tanguy Animateur
Messages : 531 Date d'inscription : 27/12/2011 Niveau d'avertissements :
| Sujet: Re: [CONCOURS] Ma vie ? Je l'étale. Mar 19 Fév - 22:17 | |
| Moi je peut mettre l'histoire de la fac? (sachant que tu ma bien même très bien aider) | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: [CONCOURS] Ma vie ? Je l'étale. | |
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| | | | [CONCOURS] Ma vie ? Je l'étale. | |
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